Pour être respecté·es, entendu·es, reconnu·es.
Rendez-vous ce jeudi 3 mai à 14h place de la Comédie à Montpellier.
Nous rejoindrons ensuite le cortège des cheminots.
Aujourd’hui, la mobilisation contre la sélection à l’université continue de s’étendre. Les lycéen·ne·s et étudiant·e·s sont venus en nombre dans les manifestations du 19 avril, aux côtés d’autres salarié·e·s mobilisés : justice, hôpital, salariés de l’énergie, personnels des Ephad, retraités... Dans les établissements d’enseignement supérieur les AG se multiplient, les motions contre la loi ORE se comptent désormais par centaines et plus d’un tiers des universités sont mobilisées à des degrés divers avec des situations de blocage, partiel ou total. Des évacuations coordonnées des universités (Tolbiac, Lille, Strasbourg ...) se sont déroulées ces derniers jours : nous mettons en garde le gouvernement et les présidents d’université contre la tentation de la répression, comme ce fut le cas à Nanterre ou à Tolbiac contre les étudiant·e·s ou dans les rues de Tours contre les lycéen·ne·s. Contrairement à ce que martèle le gouvernement, la jeunesse mobilisée
n’est pas constituée d’ « agitateurs violents ». Ce sont des lycéen·ne·s et des étudiant·e·s. Les collègues engagés à leurs côtés ne sont pas non plus des « professionnels du désordre » mais des fonctionnaires qui défendent le service public.
Dans un tel contexte, nous réaffirmons notre soutien aux étudiant·e·s en lutte et aux lycéen·ne·s qui sont légitimement inquiets pour leurs études supérieures et leur avenir. Nous appelons les collègues à amplifier les AG et les réunions d’informations dans les lycées et les établissements
d’enseignement supérieur afin de définir des actions qui peuvent être aussi communes avec celles des étudiant·e·s et lycéen·ne·s. Alors que des CIO vont être supprimés, nous alertons les lycéen·ne·s qui vont affronter très bientôt le mur de la sélection : dès le 22 mai des dizaines de milliers d’entre
elles·eux découvriront qu’ils sont sans affectation et ils savent aujourd’hui que début septembre ils seront nombreux à recevoir un « NON », après avoir été mis en attente pendant des mois. Tout ceci est inadmissible.
Nous appelons les personnels, étudiant·e·s et lycéen·ne·s à rejoindre, étendre et renforcer le mouvement de contestation de la loi ORE, des réformes du Bac et du lycée ainsi que de toutes les contre-réformes du gouvernement.
L’enjeu est clair : obtenir le retrait de ces réformes et mettre un coup d’arrêt à l’entreprise de casse des services publics de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Page publiée le mercredi 2 mai 2018