Pour être respecté·es, entendu·es, reconnu·es.
Amputer le budget de l’ESR alors que les négociations sur les rémunérations et les carrières avec le ministère de l’Education nationale en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche n’ont toujours pas commencé n’est pas de bon augure pour les personnels.
Car le constat est là : les rémunérations des salariés de la recherche sont scandaleusement basses et bien en deçà de celles versées aux autres ministères. smicardisation des salariés de la recherche publique n’est pas digne d’un pays développé comme la France.
Amputer le budget de l’ESR alors que les laboratoires sont en quête perpétuelle de subsides pour financer leurs travaux de recherche et les salaires des contractuels qui contribuent à ces travaux, c’est réduire les capacités de recherche et de développement de la Nation.
D’autres amputations budgétaires sont prévues à l’automne.
Jusqu’où ira l’austérité dans la recherche et avec quelles conséquences pour les organismes et leurs personnels ? Moins de financements de l’État c’est encore plus de difficultés pour travailler, plus de compétition pour l’obtention des contrats, plus d’instabilité, plus de mal être au travail.
Précarité endémique avec des perspectives d’embauche très faibles, rémunérations scandaleusement faibles, financements en baisse : cette politique est celle du déclin.
Il appartient aux personnels de l’ESR d’y mettre fin.
Le communiqué du Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique C.G.T est à lire ici.
Page publiée le dimanche 29 mai 2016