Pour être respecté·es, entendu·es, reconnu·es.
Philippe Pétel, doyen de la faculté de droit de Montpellier, a officialisé sa démission. Ceci fait suite aux mobilisations du vendredi 23 mars 2018 après l’attaque très violente de barbouzes dans un amphi de la faculté de droit (lire le communiqué de la CGT).
Une délégation intersyndicale, avec la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) et représentant·e·s des étudiantes, avait poussé dès hier soir le préfet et la recteure de l’académie de Montpellier à condamner politiquement et moralement le doyen.
Rendez-vous est pris dès ce lundi 26 mars 2018 à l’IGAS (dans le cadre de l’enquête administrative) pour les étudiant·e·s qui ont subi les violences et l’intersyndicale des universitaires — qui se porte partie civile au côté des étudiants et de la LDH. Les plaintes sont déposées et l’enquête pénale est en cours.
Ces violences ne font pas oublier que la mobilisation des étudiant·e·s et des personnels des universités trouve son origine par son refus de la réforme imposant la sélection à l’entrée de l’Université et donc l’exigence de l’abrogation de la loi ORE.
Cette mobilisation ne fait que commencer.
À l’université de Montpellier, la prochaine étape est une AG le lundi 26 mars et à l’université Paul-Valéry, une grève et une AG commune aux étudiant·e·s et aux personnels aura lieu mardi 27 mars 2018 au matin.
La FERC-CGT, l’union départementale de la CGT Hérault et la CGT des universités de Montpellier soutiennent l’ensemble des mobilisations et se tiennent aux côtés des étudiant·e·s et des personnels dans leur lutte.
Page publiée le samedi 24 mars 2018