Pour être respecté·es, entendu·es, reconnu·es.
Ce mardi 28 février le conseil d’administration de l’Université Paul-Valéry a voté, à l’unanimité et sans débat, les capacités d’accueil et les modalités de sélection à l’entrée en Master.
La C.G.T. des universités de Montpellier s’étonne que la séance du CA ait été déplacée à la dernière minute pour « cas de force majeure ». Peut-on appeler « cas de force majeure » une invitation à un petit-déjeuner [1] par des étudiants souhaitant s’exprimer contre la sélection ? Ce déménagement et la tenue à huis-clos du CA ont empêché plusieurs membres élus d’y siéger.
La C.G.T. des universités de Montpellier n’a pas participé à cette « démocratie universitaire » ne souhaitant pas forcer un piquet de grève. Nous aurions préféré que le CA soit reporté pour laisser la place à un moment d’échange et un dialogue entre les étudiants et les personnels sur les politiques gouvernementales et leurs applications locales.
Si la C.G.T. peut se réjouir de la fin de la sélection à l’entrée en M2 et à la reconnaissance du droit à la poursuite d’étude pour tout étudiant titulaire d’une licence, apportés nous sommes très inquiets sur plusieurs points :
Dans le contexte d’austérité budgétaire actuel, les établissements adaptent leurs capacités d’accueil aux moyens dont ils disposent et non aux besoins des étudiants. Ce qui nous semble être à l’encontre de nos missions de services mais sommes-nous encore un service public ?
[1] Les étudiants avaient amené croissants, pains au chocolat, jus de fruits et café.
Page publiée le samedi 4 mars 2017