Syndicat C.G.T. des universités de Montpellier

Il n’y a ni pauses, ni vacances pour contester les politiques gouvernementales de plus en plus libérales et les offensives patronales.

Au Congrès de la Mutualité à Montpellier, Emmanuel Macron a confirmé que son projet de société c’est la rupture totale avec une République solidaire, notre système de sécurité sociale. Chacun·e est renvoyé·e vers son destin personnel tant en matière de santé que d’accès à l’ensemble des services publics créés pour répondre aux besoins des populations et des salari·e·s mais aussi favoriser le développement et le progrès pour la société toute entière.

Dans ce contexte, des luttes exemplaires se poursuivent à la SNCF mais aussi dans le secteur de l’énergie le 21 juin sera une journée morte, plus d’une centaine de sites sont bloqués. Mobilisations aussi des établissements de santé du public comme du privé, les EHPAD etc….

Ce sont des mobilisations essentielles et importantes qui mettent en difficulté le gouvernement, qui démontrent qu’il existe dans ce pays des forces pour se mobiliser contrairement à ce qui nous est matraqué à longueur d’onde.

Dans ce contexte, nous devons tout faire pour créer les conditions de mobilisations importantes le jeudi 28 juin. Des cheminots de toute la région se donnent rendez-vous à Montpellier. Des modalités de participation de délégations interprofessionnelles est débattu ce jeudi au Comité régional. Les syndicats de l’Hérault se doivent d’être au rendez-vous de cette mobilisation.

Plusieurs fédérations appellent à la grève. Alors débattons de la grève avec les salarié·e· sur la base des cahiers revendicatifs.

Là où la grève n’est pas décidée, il est hors de question de ne rester l’arme au pied. Refusons de siéger dans les instances représentatives du personnel (I.R.P.). L’ensemble de nos élu·e·s et mandaté·e·s doivent donner l’exemple et participer à la manifestation et en appelant collègues et syndiqué·e·s à en faire de même.