Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux : en grève le 29 septembre !

Il y aura une assemblée générale des personnels le 29 septembre :

  • à l’Université de Montpellier à 10h30 à l’amphi 23.01 (bâtiment 23 du campus Triolet à la fac de sciences)
  • à l’Université Paul-Valéry à 10h30 en salle C020 au rez-de-chaussée du bâtiment C

Puis rendez-vous à 12h à la colonne Saint-Éloi pour un départ commun pour rejoindre la manifestation à 13h à la gare.

Les manifestations auront lieu :

  • à Montpellier, rendez-vous à 13h devant la gare
  • à Sète, l’union locale C.G.T. de Sète organise un bus au départ de Sète à 10h30 devant le théâtre Molière
  • à Béziers, rendez-vous à 10h30 devant la Bourse du Travail
  • à Nîmes, rendez-vous à 14h30 devant la Maison Carrée

Les mesures gouvernementales annoncées sur le pouvoir d’achat sont en dessous de la situation de paupérisation de la population. La loi votée cet été se contente de poser quelques rustines et, à travers les exonérations de cotisations, ampute le salaire socialisé, fragilisant la protection sociale. Dans la fonction publique, la revalorisation de 3,5% de la valeur du point d’indice est en deçà de l’urgence à relever l’ensemble des rémunérations de 10% au moins tout de suite pour préserver les conditions de vie de tou·tes. De même pour les retraité·es, les 4% de revalorisation des pensions ne correspondent pas à l’inflation, la situation des retraité·es continue donc de se dégrader.

La crise énergétique pèse déjà fortement sur la population, particulièrement les plus précaires, tandis qu’aucune mesure réelle n’est prise pour une transition écologique juste. Le gouvernement se contente d’incitations à des économies d’énergies culpabilisantes, tandis que d’autres pays européens s’engagent dans la taxation des superprofits des entreprises du secteur énergétique et que d’autres mettent en place des passes ferroviaires gratuits !

Le gouvernement poursuit aussi une politique fiscale qui assèche les comptes de l’État au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics (santé, éducation,etc.) et du financement de la transformation écologique. Par ailleurs, il prévoit une réforme de l’assurance chômage qui va à l’encontre du droit des travailleur·euses de la possibilité d’avoir des indemnisations du chômage justes, une réforme du RSA qui le conditionnerait à une obligation de travailler de 15 à 20h hebdomadaires, et continue d’envisager une réforme des retraites qui exigerait de travailler davantage et pourrait conduire à amputer encore davantage le montant des pensions.

En ce qui concerne les jeunes et leurs familles, les aides (bourses, ARS) ne sont pas suffisantes pour compenser l’inflation. Une revalorisation significative des bourses scolaires et de l’ARS est nécessaire pour pallier le prix de la rentrée (qui avec l’inflation a grimpé de 5 à 10 %). De plus, trop peu de familles bénéficient de cette aide en raison du plafond de ressources à ne pas dépasser.

C’est pourquoi la CGT, l’Union syndicale Solidaires, la FSU, l’UNEF, la VL, la FIDL et le MNL appellent dès à présent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 29 septembre qui doit s’inscrire dans une mobilisation large et dans la durée.

Page publiée le mercredi 14 septembre 2022

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