Syndicat C.G.T. des universités de Montpellier

La fermeture du master information-communication, spécialité « Relations publiques » s’est décidée sans aucune concertation avec les étudiants, sans aucun débat éclairé avec les membres du conseil d’administration (C.A.).

Où l’on découvre au conseil d’administration du 13 juillet, alors qu’il n’est pas à l’ordre du jour, que la direction a décidé de la fermeture du master information-communication, spécialité « Relations publiques » de Béziers.

Aucun document de travail n’a été communiqué. Le débat, avec document à l’appui permettant de motiver ce choix, n’a même pas encore eu lieu au CEVU (Conseil des études et de la vie étudiante), ni au CAC (Conseil académique) auparavant.

Le vote sur ce point est une première : les étudiants et les trois quarts des représentants des personnels votent contre cette décision de fermeture. Un seul enseignant s’abstient. Tous les autres membres du conseil d’administration votent pour cette fermeture.
Est-ce que, dorénavant, seuls les étudiants et les personnels défendent les enseignements ?

Un CEVU exceptionnel est convoqué le 19 juillet 2016 à 9h à l’université Paul-Valéry. La convocation est envoyée le 13 juillet 2016.

L’élu C.G.T. envoie à l’administration le courriel suivant le jour même :

Bonjour,

Pourrions-nous avoir les documents de travail qui justifient une
convocation exceptionnelle et donc hors délai.

En effet, j’ai vérifié sur l’ Intranet et il n’y a aucun document de
travail.

Syndicalement vôtre.

La réponse de Patrick Gilli sera le jour même la suivante :

Bonjour

Il n’y a aucun document.

Cordialement

Comment peut-on traiter une telle décision en urgence un 19 juillet, à 45 jours de la rentrée ?

Comment une telle décision a pu être prise sans aucun document de travail, sans chiffre, sans argumentation, sans réelle discussion, sans perspective ?
Comment peut-on demander aux membres du CEVU de prendre une telle décision, après que le C.A. se soit prononcé et toujours sans aucune réflexion ?

Le président de l’université, lors de l’assemblée générale qu’il avait convoquée le 31 mai 2016, juste après son élection, avait affirmé à toutes et à tous sa votre volonté de respecter le « dialogue social », de respecter les instances et le rôles qu’elles remplissent.

La C.G.T. ne peut pas accepter que les décisions soient prises de façon unilatérale, à la va-vite, du jour au lendemain, sans réflexion et sans réel débat.

La C.G.T. soutient ces étudiants qui défendent leurs enseignements et l’idée d’une université pour les étudiants.

Les étudiants de Béziers ont lancé une pétition.